LA BATAILLE DE LA MARNE 1914

 

 

L'ivresse du départ, vécue des 2 côtés, alors que l'on partait pour une guerre courte...

Au début de la guerre, 2 tactiques s'opposent.

Les Français exécutent le "PLAN XVII", un plan "sentimental", qui prévoit une percée en Alsace-Lorraine afin de récupérer les provinces perdues après la défaite de 1870.

 

 

Les Allemands eux, suivent le "Plan Schlieffen" élaboré dès 1905 par le Comte du même nom. Ils prévoyaient la victoire sur la France avant que son allié Russe ne puisse mobiliser. Pour cela, ils devaient envahir la Belgique afin de tourner l'aile gauche des armées Françaises.

 

 

 

Les hordes de Guillaume II traversant les flandres en direction de la France!

 

En fait, le "PLAN XVII", jouait directement le jeu de l'armée Allemande. Trop avancé à l'est, le corps de bataille Français avait laissé dégarnies les lignes du nord, laissant ainsi une proie facile aux envahisseurs venus par la Belgique, là où on ne les attendait pas. De plus, les Allemands avaient réussi à aligner leurs corps de réserve, dès le début de la guerre.

 

 

Une fois la Belgique conquise, les "casques à pointes" poursuivirent leur marche en avant, et livrèrent des batailles victorieuses contre le corps expéditionnaire Britannique à Mons, Le Cateau et Charleroi. Obligeant ainsi les alliés à battre en retraite vers le sud.

 

C'est ainsi que 1 mois après le début des hostilités ont se bat à 50 Km de Paris ! Néanmoins Helmuth Von Moltke, le commandant en chef de l'armée Allemande, a quelque peu affaibli son aile droite afin de parer aux attaques des Russes,qui sont déjà à pied d'œuvre, grâce aux chemins de fer stratégiques que leur ont construit les français.

En raison de cet affaiblissement, il ordonne à la 1ere armée commandée par le général Von Kluck, de se diriger à l'est afin d'anéantir définitivement l'armée française...

Erreur fatale, qui va former une trouée de 48 Km entre la 1ere et la 2eme armée et présenter le flanc droit de Von Kluck a l'adversaire...

 

C'est alors que les Français, après une retraite exténuante vont passer sans transition de la défensive à l'offensive. Joffre, prépare ainsi une vaste contre-attaque sur les bords de la Marne. Entre le 5 et le 10 septembre les généraux alliés n'auront de cesse de lancer des attaques contre des Allemands fourbus eux aussi par les efforts surhumains qu'ils ont du fournir pour traverser le nord de la France à pied.

 

 

Cette offensive verra l'épopée des "taxis de la Marne", organisée depuis la capitale par le général Galliéni, chef du camp retranché de Paris. Foch attaquera lui aussi victorieusement, alors que l'on croyait la guerre perdue...

 

 

Le 13 septembre en fin, les Allemands se fixent le long de l'Aisne sur une ligne de tranchées et de fortifications préparées par leurs réserves. Chaque camp tente alors de prendre l'autre à revers, mais aucun ne remportera "la course à la mer". Après 4 mois de guerre c'est l'impasse, les Allemands ont échoué dans leur tentative, et les Français sont contraints de livrer bataille sur leurs terres afin de récupérer le terrain perdu. L'effort des 2 camps pour sortir de cette impasse est l'histoire du reste de la guerre...